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01 - UNE GRANDE DAME DE L'ART

UNE GRANDE DAME DE L'ART

Hélène **FIACHETTI** GILIBERTI

L'INTERVIEW

    Anthony Bradley :

 

Dans l'écriture de ce poème rempli de tendresse et d'amour celui d'une maman pour son enfant, dans l'expression de ce texte on ressent de la mélancolie…C'est comme un cri d'amour qui est lancé, parce que l'on sent une certaine détresse que vous adressez a à votre fille aimée.

 

Hélène**Fiachetti**Giliberti :

« A ma fille »  est un poème qui me tient énormément à cœur, je l'ai écrit un soir où avec ma fille, nous nous étions fâchés. Étant petite elle était si douce, si affectueuse, si câline, mais chaque années qui passaient, elle grandissait, et elle posait une pierre entre nous, puis un jour le mur fut trop haut pour nous parler, et le dialogue comme je l'ai écrit sur mon poème, ne fut plus présent. Depuis ces années-là mon cœur n'a cessé de pleurer, et aujourd'hui il pleure encore. Combien de temps a-t-il fallu au mur de Berlin pour être détruit ! Combien faudra t-il de temps pour que mon cœur ne cesse de pleurer !

 

   Anthony Bradley :

Décidément, Madame, dans « Les amants perdus »  on ressent toujours cette tristesse qui est enfouie au fond de votre cœur. Ici cela se traduit comme une déchirure qui se pose quelquefois entre des amants…C'est comme une véritable rupture et une cassure dans l'amour… C'est beau mais très triste !

 

Hélène**Fiachetti**Giliberti  :

 

Oui, Anthony. Ce poème à été écrit un soir de cafard, où je n'avais plus d'espoir, celui que j'aimais ne tenait pas ses promesses qu'ils me faisaient, nous étions amants. Par ma rupture dans l'Oise que je lui ai offerte, je suis parti vivre loin de lui, dans le Sud. Je « pensais que l'éloignement me guérirait de mes blessures, mais il n'en fut rien, et  ma souffrance resta encore plus douloureuse. Aujourd'hui le destin me ramène vers mon passé, je me retrouve-là où je l'ai quitté. Mais comme dirait Georges Moustaki dans sa chanson " La mémoire ", J'aimerais perdre la mémoire pour ne plus changer de trottoir quand je croise mes souvenirs. »

   - Depuis ma rupture, mon cœur ne cesse de pleurer, et aujourd'hui il pleure encore.

 

 Anthony Bradley :

 

Hélène, dans ce poème, « La vieillesse et l'amour », vous caressez délicatement,  affectueusement et admirablement les secrets de la vieillesse et pour les couples qui se sont séparés, réunis ensemble dans une maison de retraite, vont-ils se rappeler le monde merveilleux de leur jeunesse et de leurs amours ? C'est une question qui vous trouble et que vous posez à toutes nos lectrices et à tous nos lecteurs.

 

   Hélène**FIACHETTI**GILIBERTI : 

 

Bien sûr Anthony, mais pour l'instant je n'ai aucune réponse ! Ce poème à été écrit un soir où je revenais de la maison de retraite où se trouve actuellement ma mère. Souvent quand je vais lui rendre visite, j'écoute les personnes âgées  parler, certains se racontent leurs amours nostalgiques, et d'autres font revivre  leurs amours oubliés. Quand je les regarde, je me dis que pour toutes celles et pour tous ceux qui se sont aimés, ils peuvent se retrouver les uns tout  près des autres sans se reconnaître, ou en se reconnaissant… Alors, que peuvent-ils se raconter ? En écrivant ce poème, je pensais bien sur, à celui que j'aimais, le retrouverais-je  un jour, tout prés de moi, dans une maison de retraite ? Et ce jour-là, s'il me reconnaît, aura-t-il des regrets pour  n'avoir pas tenu les promesses qui firent sombrer ma vie.

 

 

Anthony Bradley :

Hélène, votre poème « Ma souffrance pour elle » est magnifique, parce que vous êtes en train de vous remettre en question…De mettre en doute un choix qui vous sauve, mais qui en même temps sauve votre maman sur la dernière ligne du chemin de vie… Et dans ces conditions il ne faut point culpabiliser…Vous n'êtes pas et vous ne serez pas la seule, ni la dernière qui mettra ses parents par obligation et à l'abri dans un hospice ou une maison de retraite.

 

 

   Hélène**Fiachetti**Giliberti :  

 

C'est vrai Anthony, ce poème à été écrit au début où ma mère est entrée en maison de retraite, c'était après le décès de mon père, en 1998.  Souvent quand j'allais lui rendre visite, elle avait perdu l'éclat de son sourire, et sa joie qu'elle avait pendant les années qui précédaient le décès de son mari, n'existait plus. Quand arrivait le moment de la quitter,  je retenais mes larmes pour ne pas pleurer devant elle, mais dés que je me trouvais au dehors, mon cœur déversait des tonnes de larmes, jusqu'à ne plus voir le paysage qui se trouvait devant moi. Que ma mère me pardonne, car je n'ai pu la garder à la maison, à cause de sa maladie…  Puis les années ont passées, aujourd'hui, elle à retrouvé son sourire, et ses yeux ne pleure plus, mais quand elle me fixe, avec son regard je sens son cœur qui lui, n'a jamais cessé de m'observer. Ma mère est encore amoureuse de mon père, et elle voudrait vivre prés de lui, sur leur nuage du paradis, mais Dieu est sourd, il n'écoute pas ses prières ! Alors, parfois, j'ai envie de lui dire : Maman, pourquoi veux-tu partir et me quitter ? Mais ma voix reste blottie dans le silence.

 

Anthony Bradley

 

Hélène, je vous remercie pour cette interview qui va intéresser pas mal de nos lectrices et de nos lecteurs. Si j'avais un titre à placer je nommerai ceci : «  interview, à cœur ouvert ! »

 

 Hélène**Fiachetti**Giliberti  :

 

C'est moi qui vous remercie Anthony Bradley.

 

 

Anthony Bradley

Ecrivain - Journaliste

 

Jean-Christophe SAYER

Webmaster d'un site et d'un blog sur les sciences occultes

Auteur d'un guide de démonologie (Etude des démons)

Journaliste - SACEM

* * *

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(voir le :  2 - Les merveilleux poèmes d' Hélène Fiachetti Giliberti)

 

 

 



06/06/2007
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